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Des taxis urbains aux nombreux transporteurs aéroportuaires en passant par les services de transport de passagers pour le compte des entreprises, pour la majorité des compagnies de taxi, les nouvelles mesures de Covid signifient à nouveau un arrêt complet de leurs activités. Même s'ils n'avaient pas grand-chose à faire ces derniers mois. La fédération patronale GTL, qui représente un secteur de 6.700 salariés et 7.000 indépendants, vraagt il appartient donc au gouvernement fédéral de reconnaître la forte interdépendance du secteur du taxi avec les secteurs les plus touchés tels que l'hôtellerie et la restauration, afin que les sociétés de taxi puissent recourir aux mêmes mesures de soutien.

«Aujourd'hui, l'eau atteint les lèvres de la plupart des compagnies de taxi», déclare Pierre Steenberghen, secrétaire général de GTL.

Parce que le secteur comme «activité essentielle» considéré, il n'a jamais été soumis à la fermeture «obligatoire» pendant la corona crise. Mais la réalité montre que le taux d'activité du secteur des taxis est étroitement lié concerne ceux des secteurs qui ont dû fermer ou imposer des restrictions strictes eu. Depuis le début de la pandémie, le secteur des taxis est dans une situation d'urgence. Les transports aéroportuaires et les taxis aéroportuaires sont quasiment stationnaires depuis mars: 10% du chiffre d'affaires normal. 

Les choses vont aussi très mal dans les villes. Les compagnies de taxi sont très dépendantes d'autres secteurs tels que l'industrie hôtelière, le secteur de l'événementiel, le secteur du voyage ou la vie nocturne. Ce sont ces secteurs qui seront les premiers arrêtés pour contenir la pandémie. Le transport vers les établissements de santé pour le compte des caisses maladie a également fortement diminué.

exonération des cotisations sociales

La grande majorité des conducteurs reste littéralement immobile aujourd'hui. Ils peuvent se rabattre sur le chômage temporaire, mais cela ne suffira pas à éviter les faillites et les pertes massives d'emplois dans les semaines et les mois à venir, estime Pierre Steenberghen. En raison de sa forte interdépendance avec les secteurs économiques les plus durement touchés, le secteur des taxis a besoin des mêmes mesures de soutien si nous voulons éviter une catastrophe.

éviter le carnage social

Les employeurs envisagent en premier lieu une exonération des cotisations sociales patronales pour les taxis et les voitures de location avec chauffeur pour les troisième et quatrième trimestres 2020. Cette mesure s'applique déjà à la restauration, aux événements et aux salons. GTL a le premier
Le ministre De Croo et les ministres Dermagne et Vandenbroucke ont déjà été interpellés à ce sujet.
Mais le secteur espère que le gouvernement cherchera également plus loin et prévoira une prolongation du régime de chômage temporaire pour cas de force majeure jusqu'à la fin de 2021, comme déjà décidé en Allemagne.

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Secteur des taxis flamands