Le Premier ministre bruxellois Rudi Vervoort limite Uber au grand mécontentement des chauffeurs et de sa propre majorité. En Région bruxelloise, les conducteurs ne sont plus autorisés à accepter des commandes de trajets avec leur smartphone. Concrètement, cela signifie qu'il est quasiment impossible pour les conducteurs d'Uber et de son concurrent Heetch de proposer leurs services actuels à Bruxelles. L'actuel ministre bruxellois de la Mobilité, Elke Van den Brandt (Groen), s'abstient pour le moment de commenter.

La réglementation actuelle stipule que, ce qu'Uber fait effectivement, les locataires de voitures avec chauffeur ne sont pas autorisés à traiter des commandes via un smartphone et, de plus, un ordre de voyage doit être fermé au moins trois heures à l'avance. L'utilisation d'un smartphone est l'un des principaux composants de la méthode de travail totale d'Uber. Plus de deux mille chauffeurs sont désormais concernés par cette mesure et une centaine de chauffeurs ont fait campagne pour le cabinet du Premier ministre Rudi Vervoort, également responsable du secteur des taxis.

Vervoort a déclaré à la radio RTBF que la concurrence d'Uber n'est pas durable à long terme. "La question est de savoir quel avenir nous donnons au transport de passagers à Bruxelles." Le PS'er s'est déjà ouvertement opposé aux entreprises de l'économie du partage dans le passé.

Le libéral préfère voir la politique de tolérance actuelle de ces dernières années se poursuivre jusqu'à ce que la Cour constitutionnelle se prononce, et le secrétaire d'État Pascal Smet (sp.a) est d'accord. Bruxelles ne cible pas Uber, affirme le cabinet du Premier ministre Rudi Vervoort (PS), mais les règles doivent être respectées. 

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