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La ministre flamande de la Mobilité et des Travaux publics, Lydia Peeters, a donné aujourd'hui un texte et des explications au Parlement flamand sur le placement du centre de mobilité flamand. Le vendredi 2 avril, le gouvernement flamand a pris la décision d'attribution motivée, après quoi une période d'attente a commencé qui impose des restrictions à la communication. Le 20 avril 2021, le Conseil d'État a annoncé qu'un candidat à l'exploitation du centre de mobilité avait déposé une demande de suspension en cas d'extrême urgence. «Le démarrage du centre de mobilité le 1er janvier 2022 n'est plus envisageable à cause de cette procédure», déclare le ministre Peeters. "Nous devons attendre la décision du Conseil d'État pour évaluer son plein impact sur le calendrier et le déploiement de l'accessibilité de base."

Qu'est-ce que le centre de mobilité?

De centre de mobilité est une partie importante de la nouvelle accessibilité de base flamande. Il part d'une offre de mobilité à la demande et se concentre sur la combinaison de différents moyens de transport, ou mobilité combinée. Le centre de mobilité sera à terme chargé, entre autres, d'informer les voyageurs sur les transports publics en Flandre, de cartographier les itinéraires et d'acheter des tickets pour les transports publics. Les voyageurs en Flandre pourront se tourner vers le centre de mobilité avec des questions sur les transports publics sous tous ses aspects: train, tram, bus, vélos et voitures partagés et systèmes flex. L'échange sera accessible via une application, un site Web et un centre d'appels. Des groupes cibles spécifiques - les personnes handicapées par exemple - pourront également contacter le bureau central pour poser leurs questions.

Demande de suspension

Le gouvernement flamand a lancé le marché public du centre de mobilité en mars 2020 et a pris une décision d'attribution motivée le vendredi 2 avril 2021. Au moins un des candidats à l'exploitation du centre de mobilité a depuis déposé une demande de suspension en cas d'extrême urgence auprès du Conseil d'État. C'est ce que le ministre Peeters a déclaré aujourd'hui au Parlement flamand. Le Conseil d'État en a fait officiellement rapport au Département de la mobilité et des travaux publics le 20 avril 2021. Le 21 avril, le Conseil a officiellement notifié que la réunion sur ce dossier aura lieu le 4 mai. Le Conseil devrait signifier la décision une semaine plus tard.

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Report de l'introduction de l'accessibilité de base

Si le Conseil d'État répond aux arguments de la partie adverse et que la décision d'attribution est suspendue, le contrat ne peut être clôturé. L'impact concret d'une suspension est difficile à estimer pour le moment. Cela dépend fortement des raisons et des motifs sur la base desquels le Conseil déciderait de suspendre.

Si la décision est favorable, il est prévu que le contrat puisse être clôturé vers le 17 mai 2021.

Cela signifie que la mise en œuvre de l'accessibilité de base au 1er janvier 2022 est irréalisable car le centre de mobilité ne sera pas opérationnel à temps.

Il n'est pas encore possible de déterminer quand cela sera reporté. Cela dépend non seulement de la date de la décision finale du Conseil, mais aussi du contenu de la décision du Conseil et du nouveau planning qui doit être établi vers un moment opportun.

Lydia Peeters: «J'ai demandé à mon administration de faire un nouveau calendrier dès qu'il y aura un meilleur aperçu des délais de cette procédure. Il est particulièrement important que toutes les parties prenantes soient rapidement informées grâce à une communication claire et correcte. »

Ni le ministre Peeters ni l'administration flamande ne peuvent actuellement divulguer plus d'informations sur la décision d'attribution motivée ou sur le contenu de la pétition. Afin de garantir le bon déroulement de la procédure, il n'est plus souhaitable de communiquer à ce stade.

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