Les chauffeurs Uber voulaient bloquer le centre de Bruxelles jusqu'à ce que "le plan taxi soit prêt". Pendant un certain temps, ils ont bloqué certains tunnels et leurs actions ont même rejoint celles de la police, qui est descendue dans la rue pour protester contre leurs conditions de travail. Lorsqu'ils ont arrêté leurs actions à 09.00 heures du matin, les chauffeurs d'Uber sont restés seuls.

Selon le magazine spécialisé Passenger Transport, les chauffeurs Uber n'ont pas eu à manifester longtemps, car après le conseil des ministres, le cabinet du Premier ministre Rudi Vervoort (PS) a rapidement annoncé que le gouvernement bruxellois avait approuvé le plan taxi. Après que Vervoort a reçu une représentation des chauffeurs Uber pour consultation cet après-midi, Asmaa Snaibi, porte-parole officieuse des chauffeurs Uber, a déclaré que "le gouvernement cherche une solution temporaire pour nous".

On ne sait pas encore si cela signifie qu'Uber pourra continuer à travailler après la date limite de la cour d'appel (vendredi 18.00 heures) ou que les chauffeurs devront se tourner les pouces pendant un certain temps. Certains chauffeurs Uber, ne sachant pas s'ils pourront travailler et être payés dans les semaines à venir, ont souhaité continuer à bloquer le centre-ville de Bruxelles. "Nous continuons à nous mobiliser", a déclaré Snaibi.

Le Premier ministre Vervoort promet dans un communiqué que le plan taxi deviendra un "cadre juridiquement sûr et fiable pour le secteur du transport professionnel de voyageurs, qui pourra garantir un service de qualité, adapté aux nouvelles habitudes des clients et usagers". Maintenant, Vervoort doit encore s'adresser aux partenaires sociaux, au comité consultatif, à l'Autorité de protection des données et au Conseil d'État. Vervoort a promis de trouver une solution temporaire pour les chauffeurs de la plate-forme tant que le nouveau plan de taxi n'a pas encore été introduit. La semaine prochaine, il y aura de nouvelles consultations entre Vervoort et les chauffeurs Uber.

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Vervoort a critiqué l'attitude d'Uber : « La dévastation parmi les chauffeurs VVB me touche profondément. Ils ne sont pas responsables de cette situation. Uber est lui-même responsable du fait qu'il a permis à ce secteur de se développer, alors qu'il y avait un risque juridique que l'initiative soit interdite. Uber a induit ces gens en erreur.

Cela a été rapidement démenti par le chef d'Uber Laurent Slits à Bruzz. Il a indiqué avoir reçu un "oui" du ministre de la Mobilité de l'époque, Pascal Smet, au démarrage d'Uber à Bruxelles ("pas vraiment dans le vide").

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