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Les polices fédérale et communale de Bruxelles et d'Ixelles ont appelé le week-end dernier à l'interdiction des manifestations de véhicules motorisés dans la capitale, qui entrera en vigueur à minuit et sera appliquée au moins jusqu'à 08.00 heures mardi. Les convois sont également interdits à Gand jusqu'au dimanche 20 février. La police coopère avec le ministère public. Des accords ont été conclus sur la surveillance et la poursuite d'éventuels crimes. Les auteurs d'infractions potentiels sont immédiatement convoqués et, pour les infractions les plus graves, déférés devant le juge d'instruction, qui peut décider de délivrer des mandats d'arrêt.

démonstration

Les véhicules sont devenus uniquement toléré au parking du Heysel, le site de Brussels Expo. Le « convoi de la liberté » a annoncé son intention de manifester lundi dans le centre de Bruxelles. Aucune demande de permis n'a été formellement déposée auprès des autorités locales. Le convoi n'a donc pas été autorisé. Le Premier ministre de la Région de Bruxelles-Capitale Rudi Vervoort et le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close ont également interdit les manifestations avec des véhicules motorisés. 

La police fédérale surveille le trafic vers Bruxelles. Elle contactera dans un premier temps les chauffeurs pour leur expliquer au moyen d'un flyer ce qui est et ce qui n'est pas autorisé. Ils peuvent être accompagnés par la police. Ce n'est qu'alors que la police envisagera la possibilité de prendre des mesures plus répressives, y compris au moyen de contrôles. Cela se produit, par exemple, lorsque des groupes d'automobilistes organisent des blocages sur l'autoroute ou se dirigent vers le centre.

Certains des "convois de la liberté" autoproclamés qui s'étaient arrêtés autour de Paris samedi matin se sont dirigés vers Bruxelles, où leur manifestation prévue lundi a été interdite, mais la police est restée mobilisée pour les empêcher de bloquer la capitale.

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lourdes peines

Outre le remorquage éventuel de véhicules, l'obstruction intentionnelle à la circulation peut être punie d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 10 ans, voire plus si les faits entraînent une incapacité de travail. Les actes de rébellion contre la police sont passibles d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à 6 mois, jusqu'à 10 ans dans des circonstances aggravantes. Frapper un policier porte la peine maximale à un an de prison, assortie d'une amende de 2.400 15 euros. La peine de prison peut aller jusqu'à XNUMX ans dans des circonstances aggravantes, telles que la préméditation.

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Les véhicules n'étaient tolérés que sur le parking du Heysel, site de Brussels Expo.