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Image Pitane

À l'approche des élections, Touring tire la proverbiale sonnette d'alarme. Selon Danny Smagghe, porte-parole de Touring, les problèmes de mobilité affectent de plus en plus notre cadre de vie et notre développement socio-économique.

L'OCDE a également calculé que les heures perdues dans les embouteillages en Belgique représentent un coût social annuel de 1 à 2 % du PIB. Selon Transport & Mobility Leuven (TML), qui mène des recherches à l'appui des politiques, le coût d'une heure perdue dans les embouteillages est actuellement de 8,25 euros pour les voitures particulières et entre 50 et 80 euros pour le transport de marchandises. TML a calculé que notre coût annuel de la mobilité passera à 6 milliards l'année prochaine.

"La mobilité est une question fédérale. En fait, la mobilité ne s'arrête pas à nos frontières nationales. La mobilité nécessite une approche européenne pour permettre d'uniformiser un maximum de mesures entre les différents États membres."

Smagghe sait que l'un des défis les plus importants du siècle est de réduire les émissions polluantes de CO2 et de NoX. Selon Touring, cela peut se faire de différentes manières. Comme, par exemple, des incitations fiscales pour les voitures (partagées) respectueuses de l'environnement et l'encouragement des déplacements à pied, à vélo, à moto ou en transports en commun. L'infrastructure routière doit également être bricolée, car la fluidité du trafic est essentielle pour limiter les émissions par kilomètre parcouru. Il a déjà mentionné le prélèvement kilométrique intelligent, mais le covoiturage et l'autopartage pourraient également être stimulés sur le plan fiscal.

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Embouteillage sur le Ring d'Anvers

Porte-parole de Touring approuve que le développement d'applications qui aident les usagers de la route à planifier, « réserver » et effectuer leur trajet avec les modes les plus préférés peut également être soutenu par les gouvernements. Les nombreuses startups qui développent des applications peuvent certainement utiliser n'importe quel soutien, y compris financier. Touring lui-même montre l'exemple en développant et mettant en œuvre le concept MaaS, un excellent outil pour les déplacements urbains. Le législateur doit alors veiller à ce que les données soient mises à disposition et puissent être partagées. Cela passe par une plus grande coopération dans le domaine du numérique, avec tous les prestataires de transport mais aussi entre les différents niveaux politiques.

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En bref, Touring est convaincu que la mobilité est un droit fondamental pour chaque citoyen. Le point de départ : la libre circulation des personnes dans la voie et avec les moyens de leur choix ou une combinaison de ces moyens dans un système de multi-/co-modalité. En bref, en tant qu'organisation de la mobilité, ils représentent chaque usager de la route et considèrent qu'il est de leur devoir de proposer des mesures dans le domaine de la sécurité routière, de la mobilité, de la qualité de vie, de la fiscalité et du changement de comportement.

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