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Le gouvernement fédéral aura jusqu'à dimanche prochain pour résoudre ce problème car le Conseil d'État a jugé que l'interdiction du culte n'était pas à la mesure des mesures nécessaires pour lutter contre le coronavirus. La décision fait suite à une plainte d'organisations juives et concerne l'interdiction de tous les rassemblements religieux dans les églises, les mosquées, les synagogues et les temples.

Selon l'arrêt, il y a une restriction disproportionnée à la liberté de culte en ce que le gouvernement n'a même pas prévu la possibilité de permettre la poursuite de la pratique collective du culte au moins, à titre exceptionnel et sous certaines conditions, dans certains cas, éventuellement uniquement sur demande, en indiquant le lieu et l'heure.

Par arrêt du 8 décembre 2020, le Conseil d'État a ordonné, dans le cadre d'une action en référé, à l'État belge de modifier au moins provisoirement ce règlement de manière à ce que toute restriction à l'exercice collectif du culte ne soit plus disproportionnée. Selon l'arrêt, cela doit être fait au plus tard le 13 décembre 2020.

Fin octobre, alors que la deuxième vague corona menaçait de devenir trop lourde pour le pays, la Belgique a interdit tous les services dans les églises, mosquées et synagogues. Cette mesure a également été utilisée plus tôt en France. Les organisations catholiques ont fait valoir que les églises et les cathédrales sont beaucoup plus larges que les magasins et ont fait valoir qu'il est donc illogique d'avoir le même quota dans les deux salles. le Conseil d'État d'accord avec les organisations catholiques.

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