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Après 25 ans de bataille pour l'héritage du fondateur Bernard Van Hool, il ne reste plus rien de tout cet héritage.

La faillite de Van Hool NV, un nom bien établi dans le secteur belge des autobus et autocars, et de sa société faîtière Immoroc, a également provoqué une onde de choc dans l'économie locale. Le tribunal des affaires a déclaré les deux entités en faillite, ce qui a mis la région de Lierre face à un impact économique important. La faillite ne met pas seulement les salariés directs à la rue, mais menace également de provoquer un effet domino parmi de nombreux fournisseurs.

Wim Brillouet, représentant du VOKA Mechelen, déclare la sonnette d'alarme sur les conséquences considérables de cet effondrement. Selon lui, 41 fournisseurs ont déjà indiqué que la faillite affecterait durement leurs opérations commerciales et leur personnel. Cette évolution menace environ 500 emplois, en plus des licenciements déjà annoncés chez Van Hool. Ce chiffre augmente considérablement le nombre de demandeurs d'emploi dans le district de Malines, avec une augmentation attendue d'au moins 15 pour cent. C’est un retour à la période sombre de 2017, lorsque le taux de chômage avait atteint pour la dernière fois un niveau aussi élevé.

zone luxée

En réponse à cette crise, VOKA a demandé la prolongation du statut de « zone perturbée » jusqu'en 2030 pour la région, ainsi que l'introduction d'une « zone perturbée Plus » autour de Lierre. Cela permettrait aux entreprises de payer moins de retenue à la source pendant une période de quatre ans, au lieu des deux années habituelles. Ces mesures visent à atténuer les souffrances financières des entreprises concernées et à stabiliser économiquement la région.

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(Le texte continue sous la photo)
VDL Groep est une entreprise familiale industrielle internationale.

Bien que les administrateurs soient réticents à fournir des détails sur les offres reçues, il est de notoriété publique que des acquéreurs potentiels, parmi lesquels VDL Groep et Schmitz Cargobull, ont manifesté leur intérêt.

Les problèmes financiers de Van Hool sont profonds, avec une dette d'environ 400 millions d'euros, dont environ la moitié est due aux banques. Le gouvernement flamand et l'Office national de la sécurité sociale (RSZ) doivent également des sommes importantes, ce qui accroît la complexité du règlement de la faillite. Il y a un certain espoir que les offres des acquéreurs potentiels, notamment VDL et Schmitz Cargobull, puissent couvrir une partie de la dette, mais les résultats exacts restent incertains.

Cette débâcle marque la fin d'une bataille de 25 ans pour l'héritage du fondateur Bernard Van Hool, et il est désormais clair qu'il ne reste plus rien de cet héritage. Outre les pertes d'emplois, la perte personnelle pour la famille Van Hool est également importante, car nombre d'entre eux dépendaient de l'entreprise et de ses dividendes pour leurs revenus.

Il existe néanmoins une lueur d’espoir pour les travailleurs qui ont perdu leur emploi. Le VDAB organisera des processus pour remettre ces employés au travail, tandis que les nouveaux propriétaires, qui devraient être VDL et Schmitz Cargobull, pourraient conserver des centaines d'emplois dans la région. 

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