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Image Pitane

Les prix du carburant ont grimpé en flèche ces dernières semaines et pourtant, de nombreux conducteurs de location avec une carte de carburant d'entreprise dans leur poche le remarqueront à peine. D'autres entreprises auront des ennuis. Les compagnies de taxi, entre autres, demandent donc aux communes et villes flamandes de pouvoir augmenter les tarifs. Il doit être possible de répercuter les coûts extrêmement élevés du carburant sur le consommateur. 

Pour commencer, il faut éviter les ravitaillements massifs le long de l'autoroute. Cela permet d'économiser 15 à 20 cents le litre, ce qui équivaut à un réservoir plein. De plus, c'est aussi plus sain car la croquette du mur ou une autre bouchée grasse n'est plus nécessaire. Les automobilistes qui doivent composer avec les prix élevés du carburant à la pompe sont plus susceptibles de penser à des solutions de rechange, comme le covoiturage. L'auto-stop était populaire dans les années 70. Beaucoup de jeunes sont alors partis en voyage en levant le pouce. Ce n'est pas seulement une bonne solution pour les employés, les étudiants peuvent également en bénéficier. 

Arrêt de taxi

Qui ne connaît pas le terme Taxistop ? Il s'agit d'un système autrefois conçu pour les remontées mécaniques à frais partagés, introduit en Flandre par l'asbl Centrum voor Positive Aanwending. Pourtant, il y a un nouveau nom, un nouveau look, mais toujours les mêmes valeurs ! Et Taxistop s'appelle désormais Mpact. Son principe de fonctionnement est de rapprocher les voyageurs et les conducteurs.

« Le covoiturage peut être le lieu de rencontre idéal pour les étudiants. Il y a un besoin de contact, surtout après la pandémie de corona. » De plus, Esen note qu'il y a plus d'intérêt pour le covoiturage depuis la hausse du prix du carburant : « Il y a presque trois fois plus d'inscriptions que l'an dernier.

(Le texte continue sous la photo)

covoiturage

Mpact travaille sur un système de transport plus efficace et accessible. Pour cela, ils sont guidés par le principe du « plus avec moins ». Mpact veut plus d'efficacité énergétique, d'inclusion, de cohésion sociale et moins d'embouteillages, d'émissions et de coûts. Après tout, ce que vous organisez plus efficacement est souvent plus durable. Lorsque vous partagez un trajet en covoiturage, vous retirez une voiture de la route. Vous économisez de la pollution et du CO2 et prenez moins de place sur la piste, ce qui signifie moins d'embouteillages.

Mpact estime que le nombre de voitures et de mouvements de voitures en Belgique peut diminuer. Si la marche, le vélo, les transports collectifs et la mobilité partagée sont élargis qualitativement et connectés les uns aux autres, la mobilité des passagers deviendra extrêmement efficace. Différents modes de transport peuvent être connectés les uns aux autres via des infrastructures (points mobiles), la planification d'itinéraires multimodaux, la vente et la billetterie (Mobility as a Service).

Mpact est une organisation à but non lucratif et ne vise donc pas à faire de profit. L'impact sur les personnes et l'environnement est ce qui les motive.

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