Outre une réduction de la vitesse maximale, le plan en dix points de l'AIE suggère également que les gens travaillent plus souvent à domicile.
Si le gouvernement décidait d'abaisser la limite de vitesse sur les autoroutes afin d'économiser du pétrole, la majorité des Néerlandais seraient d'accord. Soixante pour cent soutiennent la mesure d'économie proposée par l'Agence internationale de l'énergie (AIE). C'est ce qui ressort d'une enquête menée par ANP/LocalFocus en collaboration avec Kieskompas.
En raison de la guerre en Ukraine, l'AIE a appelé le mois dernier les gouvernements à prendre plusieurs mesures d'urgence concernant la consommation de pétrole. L'essence et le diesel sont tous deux des produits extraits du pétrole brut. L'organisation propose donc d'abaisser la limite de vitesse de 10 kilomètres à l'heure.
Kieskompas a présenté cette mesure d'économie entre le 24 et le 29 mars à un groupe représentatif de près de 4000 Néerlandais adultes. Six Néerlandais sur dix sont favorables à une réduction de vitesse, un sur trois est même "certainement" derrière 90 kilomètres à l'heure en journée et 120 le soir et tôt le matin. En revanche, un quart serait catégoriquement en désaccord avec une vitesse maximale inférieure. Un autre 15 % est probablement également en désaccord, mais est moins franc à cet égard.
Gauche et droite
La recherche montre également que les personnes qui ont voté pour un parti de gauche lors des dernières élections législatives sont plus susceptibles de soutenir la réduction de la vitesse que les électeurs de droite. Parmi les électeurs du PVV, un sur trois est favorable à cette mesure d'austérité, parmi les électeurs du VVD la moitié et parmi les électeurs de, par exemple, GroenLinks, c'est neuf sur dix. Les femmes sont également plus susceptibles d'appuyer cette mesure que les hommes, et les personnes âgées y ont moins de difficulté que les jeunes.
Outre une réduction de la vitesse maximale, le plan en dix points de l'AIE propose également de travailler plus souvent à domicile, de covoiturer plus souvent et d'instaurer des dimanches sans voiture dans les grandes villes.
L'Union européenne travaille actuellement sur des plans de boycott du pétrole russe, mais les États membres ne sont pas encore d'accord.
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