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Aux Pays-Bas, les voitures autonomes pourraient constituer une solution à la « pauvreté des transports » dans les zones rurales où les lignes de bus traditionnelles sont abolies.

Les voitures autonomes attirent de plus en plus l’attention des consommateurs et des investisseurs. Mais certaines nuances sont négligées. Des entreprises qui jusqu’à récemment n’avaient rien à voir avec le secteur des taxis investissent désormais massivement dans la conduite autonome, avec un modèle économique complètement différent en tête. Ils voient l’avenir des robots-taxis comme un complément aux transports publics et aux taxis classiques, et non comme un remplacement.

Les attentes sont élevées. Les voitures autonomes pourraient devenir la norme d’ici 2025. Ils sont déjà pleinement présents à Pékin et ont parcouru des millions de kilomètres. Baudi, AutoX et Pony.ai font partie des grands acteurs chinois qui ont une longueur d'avance sur leurs concurrents américains tels que Waymo et Cruise. Cela est dû à la taille de leur flotte et à leurs années d’expérience.

Mais la transition ne se fait pas sans heurts. Par exemple, les voitures autonomes souffrent d'un comportement de conduite plutôt « ennuyeux » qui peut entraîner des maux d'estomac chez les occupants. Ils doivent constamment s'adapter pour éviter les accidents, surtout lorsque la route est partagée avec des voitures traditionnelles. Et n'oublions pas l'imprévisibilité des cyclistes et des piétons, notamment dans des pays comme les Pays-Bas.

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Aux Pays-Bas, les voitures autonomes pourraient constituer une solution à la « pauvreté des transports » dans les zones rurales où les lignes de bus traditionnelles sont abolies. La collaboration avec des entreprises telles qu'Uber peut accélérer l'adoption de cette technologie et apporter des solutions aux problèmes de transport existants.

La pauvreté des transports est une situation dans laquelle les gens ont un accès limité à des moyens de transport fiables et abordables. Cela peut conduire à l’isolement social, à un accès réduit à l’éducation et aux soins et à des opportunités limitées sur le marché du travail. Il s'agit d'un problème croissant dans les zones rurales : les lignes de bus sont supprimées et les autres options de transports publics sont rares.

Les solutions classiques ne suffisent pas. L’approche traditionnelle de lutte contre la pauvreté dans les transports – par exemple au moyen de subventions aux transports publics – est souvent inadaptée aux zones rurales. Les défis logistiques liés aux longues distances et au faible nombre de passagers rendent difficile l'offre de services rentables.

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(Le texte continue sous la photo)

Par exemple, les voitures autonomes souffrent d'un comportement de conduite plutôt « ennuyeux » qui peut entraîner des maux d'estomac chez les occupants. Ils doivent constamment s'adapter pour éviter les accidents, surtout lorsque la route est partagée avec des voitures traditionnelles.

Les voitures autonomes peuvent également être moins chères que les véhicules habités, surtout si elles sont électriques. Il n’y a aucun coût de main d’œuvre et le véhicule peut être utilisé plus efficacement, 24h/7 et XNUMXj/XNUMX. Cela peut constituer une solution plus durable et économiquement viable aux défis ruraux. Pour des entreprises comme Uber, les véhicules autonomes pourraient être une solution dans la lutte contre les syndicats et les coûts de main-d’œuvre qui y sont associés.

gagnant-gagnant 

Sans employés, l'entreprise n'a pas à tenir compte d'éléments tels que les exigences syndicales, les congés de maladie ou les régimes de retraite. Cela pourrait réduire considérablement les coûts d’exploitation, même s’il reste à voir quelle sera l’opinion publique à ce sujet. La collaboration entre des entreprises comme Uber et les gouvernements locaux peut conduire à une situation gagnant-gagnant. Les gouvernements locaux peuvent accorder des subventions pour ces services en tant que forme de transport public, tandis que des entreprises comme Uber peuvent accéder à un nouveau marché.

Il existe également un avantage potentiel pour les entrepreneurs : les robots-taxis ne tombent pas malades, ne sont pas liés par des contrats de travail et ne sont pas syndiqués. Ils peuvent fonctionner 24h/7 et XNUMXj/XNUMX, ce qui les rend particulièrement efficaces.

L’idée semble sympa, mais nous en sommes encore loin. Mercedes est la première et la seule marque à expérimenter la conduite autonome sur les routes allemandes, mais dans des conditions strictes et avec une limitation de vitesse. La réglementation jouera un rôle important dans la rapidité avec laquelle cette technologie deviendra courante. La sécurité des occupants et des autres usagers de la route doit être garantie, ce qui nécessite des tests et une législation approfondis. Les taxis autonomes offrent aux passagers la possibilité de passer leur temps de conduite d'une manière différente : ils peuvent servir de bureau mobile ou de salon. Cela change toute l'expérience d'un trajet et peut changer la perception de la société du « temps perdu » lors d'un voyage. 

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les cyclistes

Aux Pays-Bas, nous sommes encore loin de la conduite autonome. Après tout, le logiciel doit également être capable de faire face à « l'anarchisme » des cyclistes, en particulier dans des pays comme les Pays-Bas où le vélo est un moyen de transport courant. Imaginez un instant que l'on fasse les mêmes tests ici, dans un pays où la vache sacrée a longtemps été remplacée par le cycliste imprudent, ses écouteurs dans les écouteurs et son téléphone portable à la main, qui se déplace sur la route sans prêter attention aux autres usagers de la route. . Certains cyclistes prêtent encore moins attention aux règles que d’autres. 

Enfin, malgré tous les investissements et évolutions technologiques, l’acceptation des consommateurs est cruciale. Les plateformes de transport comme Uber sont déjà de la partie, mais le choix ultime reviendra à l'utilisateur. L’avenir des voitures et des taxis autonomes est un paysage complexe de problèmes technologiques, financiers et sociaux. Il y a beaucoup de potentiel, mais il y a aussi beaucoup d’embûches sur la route.

Bien que les voitures autonomes puissent offrir de nombreux avantages, des questions éthiques se posent également, par exemple en matière de confidentialité et de stockage de données. En outre, nous devons veiller à ce que cette technologie soit accessible et abordable pour tous, afin d’éviter de nouvelles inégalités sociales.

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