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Le 29 juin, le procès de la FNV contre la société de taxis Uber a été déposé auprès du tribunal de district d'Amsterdam. La FNV déclare qu'Uber est un employeur de taxis et exige qu'Uber applique la CLA de taxi à ses chauffeurs et les rémunère également par la suite conformément à cette CLA. Uber se défend en déclarant qu'il s'agit (juste) d'une plate-forme technologique qui travaille avec des chauffeurs de taxi indépendants. Les notes de plaidoirie de l'avocat de la FNV (M. Jan Hein Mastenbroek) peuvent être téléchargées via le lien sous cette nouvelle

Peu d'indépendance

Après que les deux parties se soient exprimées, le juge a posé un certain nombre de questions critiques, notamment vis-à-vis d'Uber, sur les conditions du contrat unilatéral, le système de points (UberPro), la note client, le fonctionnement de l'application et la fonctionne. L'algorithme attribue les trajets. Tous ces éléments font que, selon nous, il y a peu d'indépendance pour le conducteur. Uber a dû se défendre contre cela, c'est maintenant au juge d'évaluer dans quelle mesure ils ont réussi

Intéressé par le chauffeur

En préparation de l'affaire, la FNV a rassemblé de nombreux éléments de preuve, s'est entretenue avec des centaines de conducteurs et a soumis leurs déclarations. Il y avait beaucoup d'intérêt de la part des conducteurs pour assister à l'affaire. En raison des mesures corona, seuls 5 ont pu être physiquement présents. À la fin de la session, le juge leur a brièvement donné l'espace pour partager leurs expériences personnelles. D'autres pilotes ont suivi la session via un livestream, à domicile ou depuis le bureau de la FNV à Amsterdam

Contexte plus large

Uber et FNV ont tous deux placé l'affaire dans un contexte (politique) plus large/plus large. Uber indique, avec un certain nombre d'autres plateformes, qu'il s'efforce d'obtenir un nouvel « accord social » (maintien du statut d'indépendant actuel avec un peu plus de sécurité sociale). La FNV pointe le récent conseil SER des organisations d'employeurs et d'employés où un taux horaire inférieur à 30-35 € signifie un contrat de travail et les innombrables pertes par Uber dans d'autres pays, après quoi Uber n'améliore que progressivement son comportement (voir fiche d'information) .

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Le juge rendra sa décision le 30 août. La FNV attend le verdict avec beaucoup d'intérêt et poursuit en attendant ses activités envers Uber et les chauffeurs. Les notes de plaidoirie de la FNV pour ce procès peuvent être trouvées ici et la fiche d'information est ici. – source : service de presse FNV

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