Cela montre que les villes ont du mal à suivre les propres règles qu'elles se sont imposées.
Des villes comme Anvers et Gand sont confrontées à des défis pour rendre leurs flottes de transport plus vertes de manière adéquate. En conséquence, ils sont contraints de retarder le resserrement des zones LEZ en Flandre. Cela signifie que les conducteurs de voitures à essence Euro 2 et de diesel Euro 5 bénéficieront d'un an supplémentaire avant l'entrée en vigueur des nouvelles règles.
Le resserrement des zones LEZ doit être reporté, non seulement d'un point de vue social, mais aussi en raison de leur propre incapacité à respecter les normes fixées. Une partie importante de leur propre flotte, y compris les véhicules des forces de police, les véhicules des services municipaux tels que le service d'aménagement paysager et même certains autobus de transport en commun, ne respectent pas les normes d'émission actuelles. Ce changement ne s'applique qu'à Anvers et Gand. Les plans LEZ pour Bruxelles et toute la Wallonie, qui deviendra une zone LEZ en janvier 2025, restent inchangés.
La livraison tardive des bus électriques commandés, qui auraient dû être livrés avant le 1er janvier 2025, joue également un rôle important dans la réduction du soutien à des normes d'émission plus strictes.
Le retard à Anvers et à Gand est présenté comme un geste social pour donner aux citoyens un répit financier pendant cette période économique difficile avant qu'ils n'achètent une voiture répondant à une norme européenne plus stricte.
Bien que le porte-parole du VAB Mich Vergauwen dans le magazine Knack s'est félicité de la décision, notamment pour les moins nantis financièrement qui bénéficient ainsi d'une année supplémentaire, le Bond Beter Leefmilieu a exprimé sa déception. Ils soulignent que l'air pur est aussi une responsabilité sociale. « Quiconque a bien anticipé l'échéance qui approche a trop investi et trop tôt et ne peut compter sur aucune compensation. “, dit l'auteur de Knack, Gert Verhoeven.
