Print Friendly, PDF & Email

Lors des journées d'action prévues ces dernières semaines, divers endroits du pays ont été contrôlés pour dégazage en navigation. Après des signalements par des perches reniflantes (e-nez), un signalement citoyen et une mise en application avec un drone de police, 4 navires à bord ont fait l'objet d'une enquête plus approfondie. Dans 2 cas, après une enquête approfondie, il n'y a pas eu de violation des règles de transport des marchandises dangereuses (ADN). Un pétrolier a été en infraction en dégazant dans une zone densément peuplée de la Lek. Cela s'est poursuivi jusqu'à la ville de Rotterdam.

Un autre camion-citerne a dégazé des vapeurs d'essence en violation du 'Règlement sur le transport d'essence dans des citernes mobiles 2006'. Ce navire a également fait cela dans les zones densément peuplées. L'Inspection de l'Environnement Humain et des Transports (ILT) dressera un procès-verbal contre les deux auteurs pour dégazage en navigation.

Unité nationale de contrôle des drones

L'Unité nationale (LE) de la police était active avec des drones sur le canal Escaut-Rhin et le Hollandsch Diep à l'embouchure du Dordtsche Kil. Au total, 37 pétroliers ont été contrôlés, 1 navire ayant été visité par le ML. Ce navire était conforme à la réglementation pour le transport des marchandises dangereuses. Le LE consulte régulièrement les inspecteurs de l'ILT au sujet des règlements ADN et du Règlement sur le transport d'essence.

Coopération province et services nationaux

L'Agence pour l'environnement de la zone du canal de la mer du Nord et l'Agence pour l'environnement de Rijnmond (DCMR) disposent d'un grand nombre de nez électroniques et transmettent régulièrement à l'ILT des rapports sur un éventuel dégazage à la voile. L'ILT travaille avec d'autres services environnementaux, notamment le Brabant central et occidental, à une coopération plus poussée pour étendre l'utilisation des nez électroniques. Avec la coopération de Rijkswaterstaat, l'ILT analyse les rapports entrants.

Lire aussi  RDW : nouveau défi de puce dans la plaque d'immatriculation pour le secteur des taxis

Qu'est-ce que le dégazage flottant ?

Le soufflage des résidus de cargaison des pétroliers -en naviguant- à l'air libre avec des ventilateurs est un "dégazage pendant la navigation". De cette façon, les capitaines retirent les restes d'une cargaison liquide et peuvent embarquer une nouvelle cargaison -avec une substance différente- à bord.

Indésirable, mais parfois encore autorisé

Le dégazage en navigation n'est pas souhaitable et pèse sur les riverains, l'équipage des navires et l'environnement. L'utilisation d'installations de dégazage à terre est la meilleure pour les personnes et l'environnement. Cependant, le dégazage en navigation reste autorisé sous certaines conditions. La réglementation européenne pour le transport de marchandises dangereuses par voies navigables intérieures (ADN) est en vigueur ici. L'Inspection de l'environnement humain et des transports, en collaboration avec les services environnementaux, la police et le Rijkswaterstaat, vérifie si les capitaines respectent les règles de l'ADN et de la loi sur le transport des marchandises dangereuses. Si un navire est en infraction, par exemple en dégazant dans une zone densément peuplée, une sanction suivra.

Vers une interdiction de dégazer en navigation

Plusieurs pays, dont les Pays-Bas, préparent une interdiction du dégazage flottant (la CDNI). Après ratification de cette convention, il sera progressivement interdit de dégazer certaines substances et il faudra recourir à des installations de dégazage qui collectent les résidus de cargaison, selon le ILT.

Lire aussi: La Haye déclare que l'hydrogène ne serait pas assez "vert"

Ces dernières semaines, un contrôle a été effectué sur le dégazage en navigation.