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Pendant des années, les chauffeurs de taxi de la municipalité ont reçu des amendes pour avoir roulé sur des routes qu'ils pensaient ne pas être autorisés à circuler.

Il apparaît désormais que ces hypothèses, renforcées par une mauvaise communication avec la municipalité, étaient injustifiées. Cela concerne spécifiquement le Waalkade et une partie du Griftdijk, qui est considéré comme fermé aux heures de pointe. Il est récemment apparu que les chauffeurs de taxi avaient effectivement le droit d'emprunter ces itinéraires, ce qui constitue un tournant surprenant dans la relation de longue date entre l'industrie du taxi et la réglementation municipale de la circulation.

La question a été soulevée après que la municipalité s'est réunie lundi. déclaration au Gueldre a confirmé que les chauffeurs de taxi sont autorisés à circuler à la fois sur la Waalkade et sur la Griftdijk. Cette déclaration a été un choc pour de nombreux chauffeurs de taxi qui ont payé des amendes pour avoir conduit dans ces endroits au cours des années précédentes. La source de cette confusion semble résider dans les défauts techniques des systèmes de contrôle de la circulation. Selon le conseil, des problèmes avec les caméras lisant les plaques d'immatriculation, exacerbés par certaines conditions météorologiques, empêchaient le système de déterminer avec précision si un véhicule était un taxi. Cela soulève des questions sur l'équité des amendes, car la logique veut que si une plaque d'immatriculation n'est pas reconnue, l'émission d'une amende est mise en doute.

Selon les règles de la politique d'exemption de la municipalité de Nimègue, le demandeur d'une telle exemption doit être en possession d'un permis de taxi délivré par le ministère de l'Infrastructure et de l'Environnement. Cela met en évidence les exigences formelles imposées aux services de taxi, compliquant encore davantage la question des amendes. Les règles de conduite et les conditions énoncées à l'article 2, paragraphe 6, des règles politiques sont cruciales pour l'octroi de ces exemptions.

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Photo de : Waalkade Nijmegen

Cet incident a suscité la frustration des chauffeurs de taxi qui estiment avoir été injustement punis et réclament désormais une compensation pour les années où ils ont payé des amendes sous de faux prétextes. Dans le document municipal «Renonciations aux règles de la politique» précise que les conducteurs peuvent en effet bénéficier d'une exemption pour circuler sur la Waalkade, et sous certaines conditions également pour la Griftdijk. Ce document met en lumière le fait qu'il pourrait y avoir eu un processus de longue date permettant aux chauffeurs de taxi d'utiliser légalement ces routes, soulevant la question de savoir pourquoi cette information n'a pas été efficacement communiquée plus tôt aux chauffeurs concernés.

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La situation met en évidence un problème plus large concernant le contrôle de la circulation et les communications municipales. Il souligne la nécessité de lignes directrices claires et d'un dialogue transparent entre la municipalité et les conducteurs professionnels afin d'éviter de futurs malentendus. En outre, il illustre l’impact des limitations technologiques sur l’application du code de la route et comment elles peuvent conduire à des sanctions injustifiées.

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