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La Ville de Gand veut mieux faire connaître l'autopartage au groupe cible spécifique.

La Ville de Gand rend le covoiturage plus accessible à tous en supprimant les barrières financières et autres. C'est l'un des dix-sept points d'action du projet de plan pauvreté transports. Au total, 3.18 millions d'euros iront à la lutte contre la précarité des transports.

L'avant-projet du plan pauvreté transport, qui est toujours soumis aux conseils consultatifs, contient une série de mesures, grandes et petites. La Ville de Gand souhaite abaisser les barrières physiques, mentales, financières, communicatives et géographiques afin que chacun ait toutes les chances d'opter pour une mobilité durable.

« Ne pas pouvoir se déplacer pour quelque raison que ce soit limite vos options et vos chances. Cependant, l'offre n'est pas toujours suffisante pour offrir à tous les mêmes opportunités en matière de mobilité. Et ceux qui n'arrivent pas là où ils veulent aller sont plus susceptibles de "Nous voulons faire quelque chose à ce sujet en tant que ville. Nous luttons contre la pauvreté des transports avec tout un ensemble de mesures diverses."

La Ville de Gand veut mieux faire connaître l'autopartage au groupe cible spécifique. Le système doit également être rendu plus accessible en supprimant les barrières financières grâce à un soutien au cautionnement, aux taux d'opportunité et aux chèques d'autopartage. Un soutien sera également apporté aux systèmes technologiques à haut seuil.
 
Rendre les vélos plus accessibles fait également partie des points d'action. Tout le monde n'acquiert pas une expérience de cyclisme à la maison ou n'est pas en mesure d'acheter et d'entretenir un vélo. C'est pourquoi la Ville souhaite élargir l'offre de cours de vélo qui ne s'adressent actuellement qu'aux adultes aux plus jeunes. Pour lever la barrière financière, la Ville met à disposition des bons pour entretenir un vélo ou pour acheter un vélo d'occasion.
 
Un certain nombre d'actions du plan d'action ont déjà été lancées, comme le service de vélo-taxi pour les personnes moins mobiles ou les cartes de dix trajets pour les étudiants vulnérables pour rejoindre les lieux de travail éloignés dans leur double trajectoire d'apprentissage.

"Lutter contre la précarité des transports, c'est lever les barrières tant financières que littérales. Nous misons entre autres sur la hausse des primes pour les familles en situation de précarité financière, mais aussi sur le domaine public et les transports en commun accessibles à tous : l'accessibilité deviendra une condition du réaménagement, nous nous attaquerons à la lutte contre les goulots d'étranglement sur les itinéraires fréquemment utilisés et opterons pour des arrêts de bus et de tramway plus intégralement accessibles."

Astrid De Bruycker, échevin de l'égalité des chances, du bien-être, de la participation, du travail de proximité et des espaces verts publics
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